Eco-quartiers.fr - Etudes de cas - Eco-quartier fluvial de l'Île Saint-Denis

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L'ïle Saint-Denis - Seine-Saint-Denis (93) : Eco-quartier fluvial de l'Île Saint-Denis

Projet en cours de réalisation
2023 : réalisation des phases 2 et 3 correspondant au projet de village olympique

Eco-quartier fluvial de l'Île Saint-Denis
Site : Friches industrielles (entrepôts) – milieu urbain
Superficie : 12 ha (ZAC) - le site du Printemps (7,7 ha) et des Galeries Lafayette (4,9 ha)
Programme : 1000 logements, 1000 emplois, 1 groupe scolaire, 1 base nautique, 1 équipement culturel, 1 clinique de soin, commerces et services de proximité.
Procédure : ZAC avec concession d’aménagement
Calendrier : 2023 : réalisation des phases 2 et 3 correspondant au projet de village olympique
Eco-quartier fluvial de l'Île Saint-Denis
Maîtrise d'ouvrage : Plaine Commune
AMO DD/HQE : INDDIGO – Philippon & Kalt (architectes) – A Vrai Dire La Ville (concertation)
Equipe de maître d'oeuvre : Non définie
Promoteur / Constructeur : Brémond/Atland (site Printemps)

Les enjeux

Rassembler la population autour d'une identité positive et entamer une reconversion écologique
L’Ile-Saint-Denis (7 200 habitants), commune insulaire de la première couronne de Paris, souhaite réaménager le site des Entrepôts. Marqué par la présence de friches industrielles, ce site constitue  un « verrou urbain » entre les quartiers d’habitation du nord et du sud de l’île. La zone tend par ailleurs à nier le rapport de l’île à son fleuve, compte tenu de l’absence de liaison de berge à berge. Le site donne enfin une image dégradée du cœur de l’île, surplombé par l’A86 et traversé par lignes haute tension. La reconversion de la zone des Entrepôts est un enjeu majeur pour l’avenir de la commune : une opportunité d’amorcer positivement la mutation de l’ensemble de la zone industrielle et, plus largement, engager la reconversion écologique de l’île. Ce projet doit permettre de valoriser l’image de l’île en se basant sur l’identité fluviale du secteur et en proposant une réflexion fine sur les rapports entre l’île et son fleuve.
Une partie du site de l'écoquartier a été retenu pour accueillir le village olympique de Paris 2024. Un travail approfondi de métabolisme urbain et évolutivité est ainsi renforcé par ce nouvel aspect du projet.
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Le projet

Un écosystème urbain intégré particulièrement performant sur les questions de l'eau, de l'énergie et des mobilités durables ("un quartier sans voiture").
  • proposer une requalification basée sur l’identité fluviale du site et respectant un principe d’exemplarité environnementale ;
  • permettre un continuum urbain entre le centre ville et la zone d’habitat sud ;
  • travailler à la recomposition d’un quartier mixte assurant un grand nombre de fonctions urbaines et pour tous les types de populations ;
  • contribuer à sortir de la crise régionale du logement et recréer les conditions d’une progression du taux d’emploi de la commune ;
  • participer à l’innovation en matière de déplacements : travailler à la mise en œuvre d’un des premiers quartiers sans voiture et promouvoir le développement des modes de transport propres.
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En savoir plus

Contacts - Plaine Commune
  • Gwenaëlle BORDET, chef de projets aménagement
  • Laura PERRIER, chef de projets aménagement
Internet
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Offrir une qualité de vie renouvelée

La compacité des formes urbaines est présentée comme l’une des clés d’entrée pour la mise en œuvre de l’écoquartier (économie du foncier bâti, proximité des commerces et des services, compacité du bâti et souci d’économie des dépenses énergétiques, indépendance vis-à-vis de l’utilisation de l’automobile, poids de population suffisant pour le développement de transports en commun). Il est précisé que la densité sera compensée par des espaces publics largement dimensionnés.
Par ailleurs, sur chaque pôle de l’écoquartier, on retrouve toutes les composantes urbaines : logement, emploi, équipements de proximité, commerces, voire une superposition de fonctions dans un même bâtiment, offrant ainsi une animation du quartier et une grande compacité des programmes.
Les espaces publics sont également conçus de manière à accueillir des usages différenciés et à relier les équipements proposés. Ils s’adressent à tous les usagers du quartier : habitants, salariés, enfants… La berge côté Petit Bras, notamment, est rendue accessible et s’ouvre aux résidents et employés du nouveau quartier et de l’ensemble de l’île.
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Recréer du lien et du sens

Le programme de logement, dans un souci de diversité des typologies, propose une alternative à l’habitat périurbain, en proposant des logements différents (démarche d'habitat participatif, intermédiaire, villa urbaine en immeuble collectif, individuel groupé…). Par cette diversité, il est souhaité que le quartier puisse attirer une clientèle diversifiée assurant une véritable mixité sociale, ce qui tient compte de la présence d’une population à revenus modestes sur le territoire communal : 50% d’accession libre, 30% de logements sociaux (accession et locatif) et 20% de logements destinés à des ménages éligibles au Prêt à Taux Zéro.
Parmi les objectifs mis en avant concernant les typologies d’habitat : l’adaptabilité des logements en fonction de l’évolution de la cellule familiale et de l’intégration de nouveaux usages (pièce en plus) ; donner au maximum de logements des espaces-tampons en prolongement des pièces à vivre (vérandas et jardins d’hiver) ; constituer des parties communes privatives avec un traitement végétal particulier qui donneront le sentiment d’une nature pénétrant dans l’immeuble et d’avoir « un jardin à tous les étages ».
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Imaginer un nouveau rapport avec la nature

L’objectif de reconquête des berges s’accompagne d’une réflexion poussée sur la gestion alternative des eaux pluviales ainsi que sur le développement d’une biodiversité locale. Véritable trame verte à l’échelle de l’île mais aussi plus largement par les continuités permises entre les grands ensembles paysagers du territoire, le projet s’inscrit également dans la trame bleue offerte naturellement par la Seine.
Des espaces verts en cœur de quartier permettront de mettre en scène une gestion alternative des eaux pluviales (microvallons, noues, etc.) : Prise en charge de 100% des pluviales sur le site pour ne pas générer d’apport supplémentaire aux réseaux.
Par ailleurs, le remodelage des berges permettra d’adoucir les pentes et de créer des liens entre milieux terrestres et milieux aquatiques. 
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