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Lors de l’ouverture du colloque le mardi 14 avril dernier, organisé par l’ADEME (L’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), la ministre de...

Du nouveau pour le photovoltaïque

[16.04.2015]photovolta

Lors de l’ouverture du colloque le mardi 14 avril dernier, organisé par l’ADEME (L’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), la ministre de l’Écologie Ségolène Royal a annoncé la fin des tarifs d’achats pour les panneaux photovoltaïques en intégré et en intégré simplifié au bâtiment à partir du 1er janvier 2016 pour les bâtiments existants. Elle a aussi rappelé que l’objectif des ENR fixé dans le PLTE (Projet de Loi relatif à la Transition Energétique) est d’atteindre 40% du mix électrique en 2030.

L'opérateur EDF est obligé de racheter à un tarif bonifié l'électricité produite à partir des éoliennes et d'une partie des installations photovoltaïques. Le but de l’annulation de ces tarifs est de s’orienter vers les perspectives de valeur ajoutée et d’emplois en France grâce à la multiplication des appels d’offres réguliers en provenance des industriels.

Ce dispositif automatique des tarifs de rachat sur les bâtiments intégrés représente un surcoût qui se répercute ensuite sur la CSPE (Contribution au service public de l'électricité), payé par les consommateurs sur leur facture d’électricité, qui sert en partie à financer le développement des énergies renouvelables.

Concernant l’éolien, certains points sont à retravailler. La ministre voudrait comme à l’origine du texte initial sorti de l’assemblée nationale, réduire la distance entre une éolienne terrestre et une habitation, c'est-à-dire 500 mètres de séparation et non pas 1000 mètres.

« Cependant, nous allons revenir sur certains points comme la part du nucléaire ou la distance éolienne-habitation » a précisé Marie-Noëlle Battistel, députée de l’Isère.
Le nucléaire qui, comme le voudrait Ségolène Royal, devrait passer de 75% à 50% d’ici 2025, et ce malgré une étude  de l’ADEME qui avance le fait de pouvoir passer à 100% d’énergies vertes en abandonnant donc totalement le nucléaire, étude qui devait être présentée lors de ce colloque mais finalement repoussée ( voir notre article du lundi 14 avril « Des énergies 100% vertes pour la France »).